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« Valorisation du Patrimoine » et « les Lames du Savoir Fer » : deux associations au service du patrimoine local

Ce dimanche 3 mars 2019 en matinée, les membres du bureau et les bénévoles  de notre association étaient invités à venir admirer le travail de l’association « les Lames du Savoir Fer »  de Sébazac, association bénévole qui s’efforce de promouvoir le savoir faire de la ferronnerie d’art et de la forge d’antan, notamment de couteaux ouvragés.

 

Cette jeune et sympathique équipe,  maîtrisant « ce savoir-fer » (!),  travaille actuellement à la réalisation d’une grande et traditionnelle grille en fer forgé pour la tour d’Ortholès.

 

Cette grille en cours de réalisation prendra place prochainement sur la fenêtre renaissance à meneaux, fenêtre située au 1er étage de la façade ouest de la bâtisse.

Le fer doit être chauffé à de multiples reprises à de hautes températures pour être ensuite travaillé et façonné progressivement car « il faut battre le fer tant qu’il est chaud »  : 

    

 

Progressivement, au rythme inlassable des marteaux sur l’enclume, dans la chaleur rougeoyante du foyer et du fer incandescent,  nos forgerons amateurs et expérimentés ont façonné progressivement de leurs mains, les divers éléments de cette grille.

   

L’équipe a remarqué tout particulièrement le jeune Alexandre Thémines parmi ses artistes de la ferronnerie. La transmission du « savoir fer » est assurée !

Avec force et agilité, avec détermination et patience, ils nous ont montré tous leurs savoirs et adresses : MERCI messieurs pour votre talentueuse démonstration !

Une action de promotion de l’art, une manière de promouvoir l’artisanat, une action de plus au service du patrimoine local…

  

voir l’article de Presse :

https://www.ladepeche.fr/2019/03/05/deux-associations-unies-au-service-de-la-restauration-du-patrimoine-local,8050322.php

L'association Valorisation du Patrimoine Bâti de La Loubière a obtenu le second prix du Conseil départemental pour son travail de restauration de la Tour d'Ortholès réalisée par des bénévoles. Pour finaliser ce travail, les responsables de l'association souhaitaient réinstaller une grille forgée pour la fenêtre à meneaux de la grande salle du premier étage. La grille d'époque avait disparu en raison de l'état d'abandon de la tour. Après avoir fabriqué le garde-corps de l'escalier à vis, les forgerons de l'association sébazacoise Les Lames du Savoir Fer ont accepté de réaliser cette grille dans son style originel. Dimanche dernier, ces nostalgiques des forges d'antan avaient convié les responsables et bénévoles de l'association «complice» pour démontrer leur «savoir fer» et présenter l'avancement de cette œuvre. Ce fut l'occasion de renforcer des liens d'amitié fondés sur une commune passion pour le patrimoine et l'artisanat traditionnels. Prochainement, la mise en place de la grille offrira une nouvelle occasion de partager un moment de labeur et d'amitié.

prochaine étape : la pose de cette oeuvre à la tour d’Ortholès !

voir  : http://patrimoinelaloubiere.fr/accueil/tour-dortholes-une-grille-en-fer-forge-symbole-dune-periode-troublee-lors-des-guerres-de-religion/


Pour aller plus loin :

  • L’association « Lames du Savoir-Fer »  :

https://sebazac-concoures.fr/lames-savoir-fer/

https://www.ladepeche.fr/article/2011/07/12/1126281-sebazac-concoures-la-cardabelle-geante-uvre-d-art-collective.html

lamesdusavoirfer12@orange.fr

  • L’art du couteau :

Daniel Crozes, De corne et d’acier, l’épopée du couteau de Laguiole, édition du rouergue, 1990, 141 pages.

  • Le « couteau » de Mandrin, fameux brigand : réalité ou fiction ? 

En 1858, le comte de Bournazel offre à la Société des lettres de l’Aveyron une trousse de chasse. Elle aurait appartenu à Mandrin, le célèbre brigand .

Mandrin est signalé en Aveyron dès le 25 mars 1754. Demandant l'hospitalité au seigneur de Bournazel, le brigand aurait remercié ce dernier en lui offrant sa trousse de chasse. Réalité ou fiction ?
 
Les pistolets, gobelets et autres couteaux attribués au fameux brigand sont légions.Quoi qu'il en soit cette trousse existe bel et bien. Elle contient un petit couteau, une fourchette, un grand couteau et son fourreau. Le grand poignard de chasse mesure 50 cm. De très belle facture, il devait coûter son poids de bels écus. Les spécialistes sont formels : il date du début du XVIIIe siècle.
https://www.ladepeche.fr/article/1999/09/17/205526-un-mandrin-bien-trousse.html

lire l'article d'Annie Philippon, Le couteau de Mandrin au musée Fenaille, Brigands en Rouergue (XI-XIXe siècle), colloque organisé par la Société des lettres de l'Aveyron, p. 93-98.   


Trousse de chasse et armes d'apparat(ayant appartenu à Mandrin ?) du XVIIIe siècle Rodez; musée Fenaille, 
(collection de la Société des lettres de l'Aveyron; cliché J. Dhombres) 

Détail de la garde du couteau (de Mandrin ?) Rodez , musée Fenaille
(collection de la Société des lettres de l'Aveyron; cliché J. Dhombres) 

  • le fer : rareté d’une matière première : voir le lien suivant :
  • la tour d’Ortholès et ses grilles : voir le lien suivant :

 

Tour d’Ortholès : un partenariat au service du patrimoine

 

Afin de poursuivre la restauration de la tour d’Ortholes, l’association s’est préoccupée de la fenêtre à meneaux située au premier étage à l’ouest de la bâtisse. A l’origine, cette fenêtre était protégée par une grille en fer forgé, comme en témoigne les divers percements sur les arcatures de cette fenêtre Renaissance.

Pourquoi cette fenêtre était elle protégée ? Lors de la construction de la tour vers 1562 , les guerres de Religion en Rouergue débutent, opposant les protestants (notamment dans la région de Millau) aux catholiques (notamment dans la région ruthénoise). Chaque bourg organise quelques troupes pour sa propre défense et le Rouergue se couvre alors de près de 300 capitaines de guerre. Insécurité, violences et pillages, enlèvements et rançons deviennent le quotidien, des rouergats entre 1562 et 1598, voire au delà jusqu’en 1610…

Protéger ses biens et ceux de sa seigneurie semble donc essentiel au seigneur d’Ortholes qui fait aménager dans la bâtisse différents éléments militaires  (bouches à feux pour tirs à l’arquebuse – escalier défensif – pont levis piétonnier au 1er étage – tour de guet au dernier étage en relation avec l’église fortifiée de St Radegonde – grilles aux fenêtres les plus exposées) . L’utilisation du fer (rare et donc cher à cette époque)  montre tout l’intérêt et l’engagement d’un seigneur, ancien consul ruthénois, épris du bien public.

Afin de retrouver cette grille, vestige d’un passé troublé, l’association à fait appel à l’association de Sébazac « l’Art du Savoir Fer »  qui a réalisé un magnifique travail en utilisant les techniques traditionnelles de forge, par un long et laborieux travail. Ce partenariat avec l’association porte une fois de plus ses fruits pour la promotion de notre patrimoine local. Un grand merci à toute l’équipe de bénévoles.

Voir ci-dessous le travail de l’association :  « l’Art du Savoir Fer » : http://patrimoinelaloubiere.fr/wp-admin/post.php?post=866&action=edit

Voir ci-dessous l’article de Centre Presse  :https://www.centrepresseaveyron.fr/2019/09/24/la-grille-de-lart-du-savoir-fer-installee,8435804.php

Prix du patrimoine 2018

Notre association  a été honorée tout dernièrement pour les travaux réalisés  depuis plusieurs années à la tour d’Ortholès :

Voir l’article ci dessous dans la Dépêche du 9 octobre 2018 :
https://www.ladepeche.fr/article/2018/10/09/2884415-l-association-valorisation-du-patrimoine-bati-recompensee.html

Merci à tous les bénévoles qui oeuvrent par leurs actions et leurs engagements au service de tous.

La statue de Sainte Anne

Une statue de Sainte Anne, datant environ du début du XVIe siècle,  se trouve aujourd’hui exposée au musée Fenaille.  Que représente t’elle ? Quelle est son origine ? Quels personnages sont représentés ? 

Longtemps vénérée dans une des chapelles de l’église de Cayssac, elle fut donnée à la Société des Lettres Sciences et Arts de l’Aveyron. Elle est aujourd’hui conservée et exposée au musée Fenaille de Rodez.

La statue a été déposée au Musée Fenaille. La mention du dépôt coté n° 520 précise p. 124-125 :

Source  : Louis Masson, Guide au Musée de la Société des Lettres, Sciences et Arts de l’Aveyron. Partie 2, Section 2,  impr. de Ratery (Rodez)  1879-18842 vol. ; in-8

Descriptif sommaire : 

Cette statue est en pierre calcaire, un peu veinée; elle représente une femme au visage oblong et fin, légèrement incliné en avant, assise sur un siège en pierre, retenant de sa main droite un tout jeune enfant sur son genou droit et reposant son autre main sur la chevelure d’une petite fille qui se tient debout près de son genou gauche. Ces trois personnages sont la Sainte Anne, la Vierge à droite et l’Enfant Jésus à gauche.

Cliché Michelle Rey-Robert; Musée Fenaille, Rodez
(Collection Société des Lettres, Sciences et Arts de l’Aveyron)

PREMIER PRIX !

Notre association a remporté le premier prix du Patrimoine du Conseil Départemental de l’Aveyron dans la catégorie « Restauration du patrimoine » en 2014. C’est le résultat de plusieurs années acharnées de travaux de restauration de l’église de Cayssac…

La publication des résultats (prix patrimoine 2014)

Notre association à l’honneur en 2014

Désormais les travaux se poursuivent…

Recherches généalogiques (archives en ligne)

Désormais, les recherches généalogiques sur la commune de la Loubière peuvent se faire directement en ligne (!)  grâce à la numérisation des registres paroissiaux et de l’état civil effectuée par les services des archives départementales de l’Aveyron :  cliquez ici 

D’autres outils peuvent vous être utiles à votre recherche. Vous pouvez y accéder en cliquant sur les liens ci-dessous :

Cercle généalogique de l’Aveyron www.genealogie-aveyron.fr

Cercle généalogique du Rouergue www.genealogie-rouergue.org

Société des Lettres de l’Aveyron www.societedeslettresaveyron.fr

Association Rencontres Généalogiques En Aveyron www.argea.fr

 

Il y a 500 ans… François 1er à Lioujas

François 1ER 1533 011

Extrait du registre consulaire ruthénois  « Deus Nobiscum », daté de 1533, aux « F » couronnés et collier de l’ordre du St Esprit; au centre, dans l’écusson, les armes effacées de Rodez  (A.D.A., 2 E 212…)

Article de l’universitaire Sylvie Mouysset  (notamment p. 303)

Article en relation dans la Dépêche